Azay-sur-Cher est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. C'est un village au cœur de la Touraine, situé sur le Cher, à 16 km au sud-est de Tours. Il n'est pas très éloigné de Chenonceaux et d'Amboise. La commune est traversée d'est en ouest par le Cher (2,975 km) dans la partie nord de son territoire. En 2021, la commune comptait 3 080 habitants, en évolution de +1,32 % par rapport à 2015 Lieux et monuments Église Sainte-Marie-Madeleine d'Azay-sur-Cher Prieuré de Saint-Jean-du-Grais, monument cistercien. Château d'Azay-sur-Cher Château de Leugny, attribué à l'architecte André Portier39. Château du Coteau. Château de Beauvais. Château de la Michelinière. Château de la Gitonnière.


Une ténébreuse affaire, lorsque Balzac retrace un fait divers à Azay-sur-Cher.

Honoré de Balzac
Le cadre est celui du château de Beauvais, en 1800, appartenant alors au sénateur Clément de Ris. Dans la soirée du 23 Septembre 1800, ce personnage du Consulat est enlevé par 6 individus armés qui le conduisent dans une ferme, sur la commune de Ferrières-sur–Beaulieu, ou il est enfermé dans un caveau pendant 19 jours. Sa remise en liberté, qui eut lieu dans les circonstances les plus étranges, fut suivi du jugement de 10 personnes inculpées de ce crime de séquestration. Le père Balzac, Bernard-François, qui habite Tours à cette époque, connaît bien le notable Clément de Ris qui est d’ailleurs son protecteur; son fils s’inspire plus tard de nombreux éléments de cet enlèvement pour son roman « Une ténébreuse affaire ». Ce roman, qu’on dira « policier », est aussi une « scène politique », qui s’inspire des réalités historiques. Il s’agit d’abord de la « crise de Marengo ». Spéculant sur l’hypothèse d’un désastre français à Marengo, les brumairiens envisagèrent la destitution de Bonaparte et la mise en place d’un nouveau triumvirat réunissant Talleyrand, Fouché et le sénateur Clément de Ris dont la tombe se trouve dans l’ancien cimetière d’Azay-sur-Cher. Remportée in-extremis, la victoire de Marengo du 14 juin 1800 mit un terme à la conspiration.